Aujourd’hui, on entend plus guère le mot « péché », que dans les églises. D’ailleurs, la tendance populaire au Québec et dans les pays occidentaux, c’est que nous n’avons aucunes preuves que Dieu existe. Donc, si Dieu est incertain, pourquoi le péché serait-il certain? Si l’on accorde peu d’importance à Dieu, pourquoi accorderions nous de l’importance au péché? Maintenant, dans notre ère moderne, les sciences de la sociologie, de la psychologie et de la psychiatrie trouvent des raisons au comportement des hommes, en évacuant la notion de « péché », et en attribuant à l’environnement, la faute de tel ou tel déviance. Tout proviendrait de l’extérieur, c’est-à-dire à cause de notre éducation, des traumatismes de l’enfance, des fréquentations, de la culture, de nos gènes, etc… Mais rien provenant du fond du cœur humain. Rien qui indiquerait que l’homme soit méchant, et par conséquent, pécheur. Pourtant, lorsqu’un malheur nous atteint et que des individus nous font préjudice, tous, nous réclamons justice et condamnation pour les coupables!
La Bible nous enseigne que le « péché » est la transgression de la loi de Dieu, et que tous, sans exception, nous sommes coupables d’avoir au moins une fois transgressés ses commandements. La Bible nous enseigne aussi que nous ne pouvons nous même effacer nos fautes, face à Dieu, et c’est pourquoi, il l’a fait pour nous en envoyant Jésus-Christ mourir sur la croix. Croyez-vous cela? Si oui, immanquablement vous allez vouloir aimer Dieu avec un cœur pur. Et c’est ce que la Parole de Dieu appel « la sanctification ». Nous ne pouvons effacer les fautes du passé ou du présent, mais nous pouvons cesser progressivement de faire ce qui déplait à Dieu! C’est ce que sous-entend « la sanctification ». Et c’est ce que Dieu nous demande de faire, en retour d’avoir été gratuitement pardonnés. (C’est par Grâce que nous sommes pardonnés, et non par nos mérites!)
Mais la sanctification est un sujet qui divise. En effet, s’il y a tant d’association chrétienne aujourd’hui, c’est que tous ne s’entendent pas sur les choses à faire ou ne pas faire pour plaire à Dieu.
Nous verrons ce Dimanche que la sanctification est loin d’être un rituel religieux ou un moyen pour gagner en prestige dans une église. Ce n’est pas non plus une forme de légalisme, de privation, ni de restriction au plaisir! Nous verrons plutôt que c’est le plus merveilleux moyen pour dire à Dieu : JE T’AIME!
Ce Dimanche, nous conclurons la série « celui qui aime Dieu »! Vous êtes attendus avec anticipation, pour adorer, servir et aimer!