Nous vivons tous des moments dans la vie où nous sommes préoccupés par des soucis, ou encore, par des réalisations que nous avons à cœur. Dans ces moments là, nous devenons absorbés dans nos pensées, le regard absent. Nous sommes plongés dans nos réflexions, à la recherche d’une solution pour régler notre problème, ou pour relever notre défi, à la poursuite de la réussite. Et bien, Dieu aussi vit des préoccupations, en ce moment même. Il désire bénir tous les êtres vivants sur la terre, mais il ne peut pas le faire sans leurs consentements. Il désire conduire, tel un grand berger, tous les êtres humains dans des lieux d’abondance, pour le corps et pour l’âme. Mais il ne peut pas le faire sans que les hommes acceptent de le suivre! Voici ce que nous rapporte l’Évangile sur Jésus, qui nous dévoile les sentiments de Dieu pour l’humanité et sa préoccupation pour nous tous : “Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.” Matthieu 9.36-38.
Dieu regarde sur la terre en ce moment même, et il voit mieux que nous, toute la détresse humaine. Il y a actuellement au Québec et en Amérique du Nord, des millions de personnes qui vivent des drames comme le déchirement familiale, le divorce, la pauvreté, la violence, la maladie, la perte d’un être cher, l’abandon, la solitude, le chômage, l’endettement, la dépendance à l’alcool, à la drogue, au jeu ou au sexe, l’abus de toute sorte, l’inquiétude face à l’avenir, l’angoisse face à la mort… Dieu est loin d’être insensible à toute cette détresse. Au contraire, il est ému de compassion en voyant les tristes conséquences de la vie de l’humanité, des hommes et des femmes qu’il a créé, et qui veulent se suffire à eux-mêmes. Le résultat est bien loin d’être ce que Dieu aurait voulu pour chacun. Jésus annonce dans cette portion de l’Évangile, que Dieu est prêt à secourir ceux qui veulent être secourus, en devenant lui-même leur berger. Il propose comme solution à la misère des hommes, d’envoyer des ouvriers qui seront au milieu du peuple, de véritables leaders spirituels. De redoutables défenseurs de la foi. Mais il nous invite à prier pour que cela s’accomplisse. Réalisez-vous combien les besoins dans ce monde sont grands ? Partagez-vous la préoccupation de Dieu pour l’état de ce monde ? Désirez-vous pour chacun un meilleur avenir ? Alors soyez des nôtres ce Dimanche, et présentons-nous tous devant Dieu, pour qu’il envoie du ciel Sa bénédiction. Présentons-nous pour demander qu’il soit lui-même notre berger et qu’il envoie plus d’ouvriers pour le soulagement d’un monde languissant et abattu ! Présentons-nous pour une moisson plus abondante à la Gloire de Dieu !
